Sa robe au vent léger







   Parfois sa robe avec le vent léger, touche ma jambe, les effluves de mille parfums qui se dégagent d’elle me transporte je ne sais où, telle une œuvre parfaite, il ne faut rien ajouter, surtout rien retirer, là mon petit univers bien sombre vient de s’éclairer, elle l’illumine.
Culmine plus aucun nuage dans le ciel, je suis livré à moi-même.
Suprême durée, du café sous une ombrelle pour nous protéger du soleil de l’après-midi, nous sommes passés au souper à la lumière tamisé du restaurant près du lac, puis, nous marchons sur les berges à la lueur de la lune et des étoiles.
Voiles quelque peu dissipés de fatigue dans ses yeux, il est quatre heures du matin, main dans la main, elle m’enlace et m’embrasse, je suis : façon  convulsions.
On se tourne le dos avec un rendez-vous de dîner, elle est invitée à une soirée chez des amis, elle souhaite, si je le désire, que je l’accompagne.
Campagne, montagne, mer, me voilà dans des voyages avec elle, dans mes pensées les plus extravagantes, je suis avec mes couleurs, mes pinceaux, mon chevalet, mon cadre, le nouvel artiste peintre du bonheur.

Anas De Bernieras


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