L'âme de la foret


 


    Dans l’âme de la forêt de Barbizon, tout est beau.
Rousseau Théodore, Corot Jean-Baptiste Camille, et tant d’autres, ces pré-impressionnistes, ont tracé des chemins dans les sous-bois.
Joie sans cause, j’ose les voir debout, l’un après l’autre en apothéose.
Overdose de senteur, le léger vent répand l’odeur des arbres et des fleurs.
Splendeur de découvrir la diversité de toute cette variété de branchus.
Feuillus répandus de droite et de gauche, les frênes et les chênes se torturent.
Assidues, les rangées de bouleaux aux attitudes abattues, se ruent symétriquement au-devant.
Émanant de je ne sais, où, les houx se hérissent entre les jonquilles et les violettes.
Inquiètent, les bruyères ont une certaine manière de plaire à Alice, leurs petites fleurs lui redonne des couleurs dans la lumière.


Anas De Bernieras




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