Anticiper les difficultés à
venir ne m’inquiète pas, le destin qui m’attend à présent avec cette femme sur
ce chemin, comme une fleur, je la cueille volontiers, pourquoi serais-je saisie
de stupeur, j’ai déjà goûté aux difficultés et aux beautés de la vie.
Aussi, pour qu’un nouvel
être naisse, les difficultés sont nécessaires, je me réfère à ce précepte.
J’accepte la venue de cette
inconnue comme si quelqu’un, plutôt quelqu’une m’était envoyée pour me tirer,
pour me précipiter à la recherche de ce que j’ai perdu, qui a disparu, cette
mort apparente en moi qui fait que mon cœur se meurt depuis elle.
Elle, QuiEsTelle, puis-je
ressentir à nouveau de la chaleur, pouvoir ouvrir mon cœur, comprendre cette
apparition, là, tout cela m’est extérieur.
Cœur pour quelqu’une à qui
je pourrais offrir tout mon amour, et ma dévotion éperdue, comme pour
QuiQuiMiel, qui en bas a disparu.
Perdu par le fanatisme d’un
organisme, qui incarne une stratégie de peur en déployant, moyennant des
pauvres gens bandés de charges dans des capitales, qui se détonent pour
répandre le mal, le macabre.
Nabab jusqu’au bout de
toute la famille, cette confrérie s’offre tout ce qui n’est pas beau, elle n’a
pas de sapidité pour la beauté, parce qu’elle n’a pas d’organe majeur.
L’ardeur qui m’amène ici
est la mémoire de toutes celles, et de tous ceux qui comme elle, QuiQuiMiel ne
nous laissent maintenant que des rayons soleil dans nos âmes.
Anas De Bernieras
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