Querelles éternelles





De nombreuses recrues se verrouillent, elles s’agenouillent et dérouillent des innocents.

 Dans tous les esprits, de toutes les ethnies, le rouge est présent.

Pas le rouge de la rose qui évapore son émanation, pas la couleur rouge sur certains drapeaux qui volent aux vents, mais le cœur du rouge, l’hémoglobine, le sang.
Sans exception, tous ces insurgés sans aucun doute sont désaxés.
Manipulés, ils sont désorientés par des aliénés, des déséquilibrés injectés de cruautés individuelles.
C’est une réelle fatalité, l’important est de soigner cette espèce de fous du tout-puissant, qui répand la peur par l’intimidation.
L’oppression par les munitions, pas celles qui servent à charger des armes, mais cette cartouche, cette monnaie malsaine, l’argent qui est le Dieu de nombreux adeptes de ces pas sages, est à éradiquer.
Plus cette pauvre manne inhumaine, sera saupoudrée par quelques hommes puissants, manipulateurs, qui distribuent ce médicament, cet argent qui est l’aliment, qui alimente leurs crimes, plus le plasma continuera de couler.
Imaginez le laid retourné en beau, la haine métamorphosée en grâce par le pardon, le mal devenu bon, c’est le souhait que je me suis infligé dans ma mission.
Son origine, celle de Mira, est du soleil couchant, du Moyen-Orient, elle est de cette souche.
Couche sur hamac d’atrocités, la mère de Mehdi est une réfugiée du camp.
Sami, mon ami, est infiltré à l’intérieur de l’ennemi, Alice est à la recherche de son petit et celui de sa sœur.
L’heure des Sensationnistes a que plus que sonnée, ils ont sorti les grands chevalets, les nouveaux tableaux, les nouvelles couleurs, les belles.
QuiQuiMiel se mêle à Mira, leurs fragrances s’accordent en moi, tout ce qu’elles pensent, je le pense.
Sens de l’âme pour l’une, le cœur pour l’autre, ils sont si proches du moi, que je suis au milieu de nous.
Sous une enveloppe, il y a leurs mystères.
Je tente de m’approcher de très près.
L’une se répand en moi, je la cherche dans sa poussière, l’autre me répond les yeux dans les yeux, QuiQuiTriste est triste, je crie misère.

Anas De Bernieras




















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