Distinguée, d’une simple tunique de coton couleur
sable sur son corps, agrémentée d’une ceinture dans les tons, d’un foulard
blanc sur ses cheveux, elle a l’allure d’une souveraine du désert, elle est mon
oasis dans mon Sahara, elle est ma Reine de Sabbat, je suis transporté.
Exposé à ses regards, elle est le soleil de mon ciel,
je suis déposé devant sa luminosité, je suis à ses pieds, elle peut, ce qu’elle
veut, me demander.
Émerveillé, notre romantisme moderne à tout d’un art,
je suis en mesure de composer une symphonie de notes affectueuses, sans croche
ni percussion entre elle et moi, j’exprime par ces notes ce qui ne peut être
dit à cette femme, tout en partage.
Ramage de notes blanches, comme sa peau, à mon goût,
parfaitement à mon cœur, tout en accord, au même arpège, à la remarquable
sonorité.
Intimité, spiritualité et inspiration vers l’infini
remplacent le complément vocable.
Probable que les mots dans les paroles rendent les
choses exprimables, mon grand amour sans discours pour elle est admirable.
Anas De Bernieras
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