Bagages abandonnés,
pourquoi elle se trouve ici et pas ailleurs.
Bonheur de la croiser, sur
le pont de son bateau, le boulot, qui est pour elle essentielle comme un port
d’attache et certainement mille choses encore que j’ignore.
Lors de mes traversées en
elle, je me noie parfois dans un effroi, qui la laisse et me laisse froid.
Soit elle est là pour moi,
parce qu’elle tient un peu à moi.
Soit elle est là, pour ce
que j’ai fait pour elle.
Elle est peut-être là pour
mener simplement une enquête, et je suis vraiment bête dans ma tête.
Svelte et jeune,
découverte, elle doit être une merveille cette Alice, dans son pays.
Assis près d’elle assez
souvent ces derniers temps, un courant chaud me guide dans son ciel, comme me
dit QuiQuiMiel.
Belle femme, sa robe
entrouverte, s’embarrasse dans mes jambes.
Jambes aux couleurs de
miel, colorées par le soleil, ne me laissent indifférent.
Ardent, tout aussi que
celui de Fanny, son regard s’égare dans mes yeux, il me sert d’aérogare pour
mon départ où, je ne sais où.
Sous ses charmes qui m’orientent
vers l’Orient, je ressens a écouter de la musique.
Musique composée par ces
grands compositeurs préoccupés par les perceptions des grands sons, tout en
couleurs sonores et leurs rythmiques.
Magnifique, d’écouter, Erik
Satie, Maurice Ravel, qui me rappelle toujours QuiQuiMiel.
Bel exemple pour mon idéal,
tous ces points cardinaux en elle, me font voyager vers mon point de départ.
Part d’odyssée offerte,
j’ai une partie de mes plus beaux tableaux, ceux de Camille Corot.
Cadeau de ma destinée,
QuiQuiMiel, me la fait rencontrer, il est, sans aucun doute, privilégié pour ma
collection privée, il a tout inventé dans le mouvement des Sensassionnistes,
m’a dit Claude.
Anas De Bernieras
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